- Accueil
- > Archives pour le Mercredi 1 octobre 2008
Divers poémes et reflexion. 1 octobre, 2008
L’indifférence des nuages
Nous ramene à nos solitudes
Et soudain nous n’avons plus d’âges
Nous prenons de l’altitude.
Lorsque disparaitront les illusions tactiles
Nous serons seuls, amis et réduit à nous mêmes
Lors de la transition de nos corps vers l’extrême
Nous vivrons des moments d’épouvante immobile.
La planitude de la mer
Dissipe le désir de vivre
Loin du soleil, loin des mystères
Je m’efforcerai de te suivre.
Le reseau des nerfs sensitifs
Survit à la mort corporellle
Je crois à la Bonne Nouvelle
Au destin approximatif.
Un devenir douteux battait dans ma poitrine
Comme une annonciation
La civilisation n’était plus qu’une ruine
Cela! nous le savions.
Sans eau, la vie n’existerait pas.
Un homme peut se passer de manger pendant près d’un mois,
mais il ne peut survivre sans boire.
Dans certain pays tels que l’Ethiopie, en Afrique,
c’est souvent la Sécheresse. Il n’y a pas d’eau!
Antoine de Saint Exupéry,
l’auteur du « Petit Prince »,
a dit de l’eau :
» Tu n’ es pas nécessaire à la vie
Tu es la vie
Tu es la plus grande richesse
Qui soit au monde. «
Respire / Mickey 3D
Approche-toi petit, écoute-moi gamin,
Je vais te raconter l’histoire de l’être humain
Au début y avait rien au début c’était bien
La nature avançait y avait pas de chemin
Puis l’homme a débarqué avec ses gros souliers
Des coups d’pieds dans la gueule pour se faire respecter
Des routes à sens unique il s’est mises à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés
En 2 temps 3 mouvements l’histoire était pliée
C’est pas demain la veille qu’on fera marche arrière
On a même commencé à polluer le désert
Il faut que tu respires, et ça c’est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire
D’ici quelques années on aura bouffé la feuille
Et tes petits-enfants ils n’auront plus qu’un oeil
En plein milieu du front ils te demanderont
Pourquoi toi t’en as 2 tu passeras pour un con
Ils te diront comment t’as pu laisser faire ça
T’auras beau te défendre leur expliquer tout bas
C’est pas ma faute à moi, c’est la faute aux anciens
Mais y aura plus personne pour te laver les mains
Tu leur raconteras l’époque où tu pouvais
Manger des fruits dans l’herbe allongé dans les prés
Y avait des animaux partout dans la forêt,
Au début du printemps, les oiseaux revenaient
Il faut que tu respires, et ça c’est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire
Il faut que tu respires, c’est demain que tout empire
Tu vas pas mourir de rire, et c’est pas rien de le dire
Le pire dans cette histoire c’est qu’on est des esclaves
Quelque part assassin, ici bien incapable
De regarder les arbres sans se sentir coupable
A moitié défroqués, 100 pour cent misérables
Alors voilà petit, l’histoire de l’être humain
C’est pas joli joli, et j’connais pas la fin
T’es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou
Qu’on remplit tous les jours comme une fosse à purin